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Michto
9 décembre 2007

Interview de Popa Chubby, sur Hendrix et sa vision de la musique

harmankardon_popachubby

Voici la traduction, réalisée par mes soins soyez indulgents, d'une interview de Popa Chubby (en VO ici pour les anglophiles et phones) dans le journal seattlepi à propos de Jimi Hendrix et de son influence sur la vie de notre gros bonhomme. Les ricains sont toujours à la ramasse sur les sorties de disques de Popa puisqu'apparemment on nous parle ici d'un de ses précédents albums où il ne joue que des reprises du Voodoo Chile. Allez, c'est parti.

Le bluesman de New York, Popa Chubby décrit Jimi Hendrix comme "un grand moment dans ma vie".

 

Popa Chubby, dont le vrai nom est Ted Horowitz, a, eu son premier coup de coeur lorsqu'il a vu le guitariste Randy Hansen jouer  en 1975, à l'occasion d'un tribute en l'honneur du dieu du Rock originaire de Seattle.

"Randy fut l'un des premiers gars que j'ai vu quand j'étais môme. Je l'ai vu en première partie de Johnny Winter. C'était à New York en 1975 et j'avais 15 ans. C'est un concert légendaire. C'était l'année où j'ai commencé à jouer de la guitare."

Et peu de temps après avoir commencé la guitare, Popa jammait avec ses potes sur des chansons d'Hendrix.

"On se réunissait, nous jammions avec mes potes et on jouait 'Foxy Lady' and 'Manic Depression' and 'Hey, Joe.' Par la suite, on travaillait les trucs plus durs. Et je me disais, 'Wow, Je peux vraiment faire ça ? Les gens veulent m'écouter ? Et je peux être payé pour ça ?"

Des années plus tard, Popa a commencé à recevoir des invitation à se produire dans des festivals, notamment en Hollande,  ayant pour thème la musique de Jimi (NDLT : je vous conseille, si vous arrivez à mettre la main dessus, le disque du Jimi Hendrix Festival avec Popa, Walter Trout, Michael Lee Firkins et Omar Dykes, il y a des pépites là dedans). Désormais, il se produit plus souvent en Europe qu'aux Etas Unis.

Il y a 10 ans, de passage à Seattle, il a visité la tombe de Jimi dans le Renton's Greenwood Memorial Park. La pierre tombale a depuis été remplacée par un mémorial plus élaboré.

"C'était un truc à faire. Comme d'aller visiter la tombe de Jim Morrison à Paris. C'est une expérience émouvante." dit-il à propos de l'ancienne tombe. Par contre, il est moins sûr à propos du nouveau mémorial construit par Experience Hendrix (NDLT la société fondée pour gérer les droits et la marque Hendrix par le père de Jimi).

"Je ne veux pas jouer les rabats joie, mais je pense que beaucoup de choses qui se sont passées avec le nom de Jimi et la société Experience ... Je ne sais pas. Ils sont vraiment exclusifs sur la manière dont ils autorisent l'utilisation du catalogue et d'autres trucs. Et ça va quand même à l'encontre de tout ce cette musique voulait dire. Les '60s était une pérode de liberté pour la musique et c'est pourquoi tant de bonnes musiques sont sorties à ce moment. Il n'y avait pas de limite ... Ce que je veux dire, c'est que la beauté d'Hendrix était que son esprit reflétait cette période."

Les concerts de Popa ne sont pas tant un Tribute qu'une célébration de la musique du Voodoo Chile et de son esprit.

"Je joue ces chansons parceque je les aime tellement et les gens veulent les entendre. J'essaye de me mettre les tripes à l'air quand je le fais."

Popa qui joue (NDLT principalement) sur une Fender Stratocaster de 1966, décrit "Electric Chubbyland" comme un disque pour les gens." Sa carrière est basée sur le fait de donner du plaisir aux fans.

"C'est la raison d'être de ma carrière. C'est ce qui m'a sauvé, car on ne peut pas dire que je sois le beau gosse type jouant de la guitare. Je suis Popa Chubby. Je suis une bête de foire. Je suis différent. Je suis ce mec gros, affreux et plein de tatouages, et les gens ont tendance à juger un livre d'après sa couverture, ce qui est une erreur. Alors, ce qui m'a sauvé et qui a fait ma carrière, c'est que le public m'a soutenu. Et même quand les labels m'ont laissé tombé, la musique ne l'a jamais fait."

Et prendre du plaisir, c'est tout ce qui compte pour le blues rocker dont le nom vient d'une chanson de la star du funk Bernie Worrell.

"Jamais je ne monterais sur scène et produirais un mauvais concert, quelle que soit la situation. Il y a beaucoup d'artistes qui sont tristes sur scène. La musique c'est la joie. C'est l'amour, la puissance, l'énergie. C'est ce que vous donnez aux gens et c'est ce que vous recevez en retour. C'est comme ça que je le prends, tous les soirs."

Bref, allez le voir en concert? je ne le dirais jamais assez. C'est là qu'il est le meilleurs et il n'est pas rare que ça dure trois heures ...

Son dernier album,  Deliveries after dark, est vraiment bien également. Les précédents étaient bof bof, mais celui là renoue avec le rock n roll.

Keep on rocking.

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